Jusqu’au 18ème siècle, une partie de LES CHERES était située sur la commune de CHASSELAY, l’autre sur la commune de LISSIEU.
A cette époque, la « route royale de Paris à Lyon en passant par la Bourgogne » servait de limite à l’une et à l’autre paroisse.
De nombreux roulages s’arrêtaient dans les relais pour faire escale et permettre aux chevaux de se reposer avant de braver la grande montée de LIMONEST.
Le commerce s’est alors naturellement développé et la population de Les Chères a fortement augmenté.
En 1758, se fondant sur un éloignement de plus d’une demie-lieue (soit un peu moins de 3 km) et la difficulté de communication avec les habitants de Chasselay, Les Chérois (ou plutôt, ceux qui le deviendront) obtiennent du cardinal de Tencin, la reconnaissance du village qui deviendra plus tard LES CHERES, annexe de CHASSELAY.
Il faudra attendre 1803 pour voir son institution en commune et en paroisse.
Ancien relais postal, la commune a acquis les locaux en 2001, ce qui a permis l’installation de la Mairie, la création de la bibliothèque et la mise à disposition de salles de réunions. Sa rénovation récente en fait un bâtiment remarquable.
La salle des Piliers, anciennes écuries du relais de poste, anciens jeux de boules de l’Hôtel du Soleil d’Or, désormais réhabilitée en salle d’exposition ou d’animations, vaut à elle seule le détour. Le bâtiment principal en pierres dorées a permis la réalisation d’une agence postale et la mise à disposition de logements locatifs.
Le château du Carré était situé à l’emplacement de la résidence du Parc du Château et a été détruit par un incendie il y a une cinquantaine d’années. On peut encore voir la grille du château depuis la RD306 (en venant du sud, après avoir franchi la voie ferrée, sur la droite).
Le château de la Marelle situé à la Grande Charrière, date d’avant la Révolution. Un de ses premiers occupants fut M. Basset de Lamarelle.
L’église Saint-Roch (XVIe siècle) a remplacé l’ancienne chapelle Saint-Roch, édifiée par l’abbaye de Savigny, alors propriétaire des lieux, lors de la peste qui ravageait le pays. Jusqu’au XIXe siècle, les paysans de la région faisaient volontiers un pèlerinage aux Chères pour la guérison de leurs bêtes. Elle est maintenant rattachée à la paroisse de Saint-Pierre-et-Saint-Paul-en-Val-d’Azergues.
En patrimoine naturel, la commune offre aux marcheurs, la possibilité de promenade sur des sentiers de randonnée balisés, et pour les pêcheurs, un étang à l’ouest de la commune, et la rivière d’Azergues, bénéficiant d’un bon ensoleillement avec des emplacements ombragés.